On devrait choisir la forme de l'arbre en fonction de l'espace dont on dispose, en essayant d'imaginer le végétal à son complet développement. Nous avons le choix entre deux grandes orientations.
Il constitue sa propre charpente et ne nécessite pas de tuteurage à l'âge adulte.
C'est la hauteur du tronc qui détermine l'appelation tige ou demi-tige. Autour de l'axe central, trois ou quatre branches forment la charpente. Souvent, un second niveau de charpentières peut être installé sur l'axe.
Ici, l'axe central est supprimé au-dessus des trois ou quatre branches charpentières.
Cette forme est constituée d'un axe central autour duquel s'insèrent une demi-douzaine de charpentières. Elle a l'avantage d'un développement rapide. Par ailleurs, elle ne nécessite pas de taille de formation trop académique.
Cette catégorie englobe une multitude de formes. On optera pour l'une ou l'autre en fonction de l'objectif qu'on se fixe :
L'arbre est constitué d'un tronc très court d'où partent trois charpentières dressées en forme de vase. Le gobelet ordinaire a des branches charpentières qui partent a peu près du même niveau alors que les charpentières du gobelet différé prennent naissance à 60, 90 ou 120 centimètres du sol. Dans les deux cas, il y a suppression de l'axe central après la formation des charpentières. C'est l'unique forme dans nos "miniatures" qui ne nécessite pas de tuteurage à l'âge adulte.
Le système pillar donne un arbre de 2 mètres de haut avec une quinzaine de branches fruitières démarrant à hauteur de genou. En théorie, les branches de la base devraient être les plus robustes. L'aspect de l'arbre devrait avoir une forme rappelant celle d'un sapin.
Une multiplicité de formes plus ou moins complexes sont réalisables. Ces formes sont conduites sur une armature de poteaux et fils de fer. Plus la forme est complexe, on l'appelle même ” savante ” en littérature arboricole, plus on a des difficultés pour équilibrer le végétal.